Le Cirad, 2e acteur de la recherche française à ouvrir une plateforme de données scientifiques
Le Cirad intègre le réseau international de plateformes de données scientifiques, Dataverse, coordonné par l’université de Harvard. Il devient ainsi le deuxième opérateur de recherche en France, après Sciences Po, à rejoindre ce réseau, où les chercheurs des institutions membres peuvent librement déposer et documenter leurs données.
Après Sciences Po en France, le Cirad intègre la dynamique « Dataverse » initiée par l’université de Harvard. Cette initiative internationale, en plein essor, intègre aujourd’hui 30 plateformes de données et de métadonnées scientifiques en Amérique du Nord, en Europe et en Asie (voir la carte des installations). Le consortium CGIAR en est également membre.
La plateforme Dataverse du Cirad vient en effet officiellement d’être lancée, après 6 mois de « qualification détaillée ». C’est la 24e plateforme à avoir été installée, la 7e en Europe et la 2e en France après celle du centre de données socio-politiques de Sciences Po.
« Chaque unité de recherche du Cirad disposera de son propre Dataverse. A ce jour, six sont déjà ouverts » , précise Sophie Fortuno, chef de projet « Dataverse » au Cirad. « Les chercheurs pourront déposer leurs données primaires mais aussi leurs données secondaires, c’est-à-dire analysées, agrégées, servant aux articles académiques, qu’elles soient qualitatives et quantitatives et dans leur langue d’origine » . Chaque jeu de données est associé à une citation bibliographique et à un identifiant numérique unique (de type DOI) spécifique aux auteurs des données, comme pour une publication scientifique. Il est également associé à des conditions d’utilisation.
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